Ci-dessous, quelques affûts réalisés en tenant compte de l’environnement direct. (cliquez pour agrandir)

 


Matériel et techniques (Cliquez sur les photos pour les agrandir ! )

Quelques précisions:

 

Mon matériel est composé d’un boitier réflex de 18 Millions pixels. J'utilise des focales de 10 à 300 mm et bien sûr des accessoires qui complètent cet ensemble comme, un pied photo, une télécommande pour le boitier, un multiplicateur 1.4 X, quelques filtres, etc. Une paire de jumelles est indispensable pour repérer mes sujets et un GPS de randonnée pour pénétrer au cœur des forêts denses.

 

Technique :

 

 En fonction de mes sujets ou de mon envie, je pratique au choix, la billebaude, l’affût terrestre ou l’affût flottant. Pour le camouflage, je possède une tenue camouflée "type militaire" que j’adapte en fonction de l’environnement. Une bonne connaissance naturaliste sera évidemment un plus pour trouver et approcher ses sujets en limitant au maximum le dérangement. Avant tout, il faut être curieux "de nature" si j'ose dire. Le reste n’est que Patience et Passion. Au passage, un petit rappel des fondamentaux pour le camouflage : Attention à FOMBECTO !!!

 

F : forme

O : ombre

M : mouvement

B : bruit

E : éclat

C : couleur

T: trace

O : odeur

 

Ethique :

 

Je ne photographie aucun animal en captivité, ni en parc animalier et encore moins en parc de chasse. C’est pour moi une règle absolue. Je n’utilise aucun piège ou appât. Ce qui compte avant tout pour moi, c’est de vivre des moments d’intimités au plus près des animaux pour mieux les comprendre et apprendre à leur contact. Ce qui compte avant tout, c'est le respect de la faune et de la flore sauvage, peu importe si je ne prends aucun cliché.

 

 Voici mon affût flottant replié, je l’ai fabriqué en 2010. Ainsi, il tient plus facilement dans le coffre d’une voiture. Depuis sa construction, il me donne entière satisfaction. Pour une meilleure longévité, n'hésitez pas à utiliser du contreplaqué marine. Faites-le à votre morphologie et bien solide tout en essayant de réduire son poids dans le choix des matériaux. N’oubliez pas que vous êtes à l'intérieur avec tout votre matériel et que vous devez pouvoir compter sur sa fiabilité tout au long de votre pratique. Personnellement, il m’est arrivé de rester 14 heures dans l’eau sans en sortir mais là, il faut être très passionné…  Votre plateforme doit pouvoir flotter avec votre poids car parfois, il arrive que le fond de l’eau se dérobe sous les pieds et gare à la baignade.

 

 A bord, l’organisation du matériel doit être rigoureuse, chaque geste ordonné et précis afin d’éviter toute chute ou perte fatale de matériel. Plouf ! Afin de mettre votre embarcation à l’eau, demandez une autorisation du propriétaire s’il s’agit d’un étang privé ou des gestionnaires dans le cas d’un lac par exemple.

 

Une petite vue de l’intérieur…

 

 

 

 La pratique ne demande pas de compétence particulière si ce n’est, au minimum, de savoir nager. L'utilisation de l'affût flottant nécessite le port de "waders" et il est parait-il, presque impossible de nager avec alors… évitez d’aller où vous n’avez pas pieds. Les déplacements linéaires doivent s’effectuer très lentement afin « d’assurer » chacun de ses pas. Ce n’est pas un « hors-bord ». L’approche doit se faire lentement pour ne pas déranger les animaux. Surtout, dans tous les cas, gardez une distance raisonnable avec les nids d'oiseaux en surface pour ne pas mettre en péril une couvée.

 

Attention, la pratique de l’affût flottant présente tout de même des risques dont le plus grave est bien sûr la noyade. Il faut rester attentif aux conditions météo changeantes et notamment aux orages car la prise au vent peut être importante selon la forme de votre affût. Une bonne aération permettra également d’évacuer plus facilement les gaz issus de la décomposition des végétaux sur lesquels vous marchez et qui risquent de s’accumuler dans votre cockpit. Pouah !!! Dernière chose : parfois, nous pouvons avoir le sentiment d’être invisible mais je vous rassure, nous ne le sommes pas.

 

Une approche différente mais qui peut offrir également de belles opportunités comme ici à bord de canoés avec mon ami Manu qui immortalise la scène.

 

 Pour le camouflage, je n’utilise presque plus les anciens filets bicolores que nous avons connus à l’armée au profit des nouveaux bien plus réalistes et plus légers. Vous pouvez voir facilement la différence sur ce cliché où j’ai réalisé un affût dans les racines d’un Saule.

 

Ci-dessus, prise de vue d'une émergence d'Anisoptère !